Appareils dentaires : les ennemis de Noël

Nos appareils dentaires détestent les fêtes de fin d’année ! Et pour cause, ils sont soumis durant cette période de l’année, à rude épreuve. Entre certains chocolats, les caramels et autres nougatines, c’est à qui les fera le plus souffrir. Si vous portez ce type de dispositif, sachez qu’il est bien souvent préférable de… résister à ces aliments collants et/ou durs ! Sinon, gare à la casse !

Membre de la Fédération française d’Orthodontie, le Dr Jean-Baptiste Kerbrat n’y va pas par quatre chemins. Il recommande tout bonnement aux porteurs d’appareils dentaires d’éviter les aliments susceptibles d’endommager ce dernier. Ce qui peut se produire par décollement des attaches fixées sur les dents, descellement des bagues, déformation ou rupture des fils…

Pas question toutefois de se priver de l’aliment-roi du réveillon : le chocolat. Plein de bon sens et de compassion, le Dr Kerbrat préconise « de le sucer pour le laisser fondre plutôt que de le croquer ». Et si celui qui vous fait de l’œil est un peu gros, « prenez le temps de le couper en morceaux ». Autre conseil valable pour tous : si l’emballage d’un cadeau résiste un peu trop, prenez une paire de ciseaux plutôt que de recourir à vos incisives ou vos canines…

Comment gérer la casse ?

Un fil s’est cassé ? Une bague est décollée ? En cas d’incident au milieu d’un repas, ces quelques conseils vous permettront de patienter avant d’appeler l’orthodontiste. Il vous faut cependant anticiper un peu, et vous constituer une mini-trousse de secours dédiée à la santé de vos dents. Celle-ci devra comporter :
– De la cire orthodontique que vous appliquerez sur la bague endommagée pour éviter de vous blesser. A défaut, vous pouvez aussi recourir à la peau rouge d’un certain fromage bien connu, présenté en portions, voire à de la mie de pain ;
– Une pince coupante à bouts pointus : elle vous permettra de couper les fils cassés, qui dépasseraient.

A la moindre question bien sûr, interrogez votre pharmacien ou vous orthodontiste.

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  Source : Fédération française d’Orthodontie, 8 décembre 2011