Apprenez donc à contrôler votre asthme…

05 mai 2009

Le contrôle permanent de l’asthme pour éviter les crises, voilà en effet l’objectif primordial du traitement. C’est ce qui permet d’atteindre une qualité de vie normale. Sa juste appréciation est le seul élément qui permette au médecin d’ajuster sa prescription. Par exemple si la maladie est bien contrôlée depuis au moins trois mois, le traitement sera simplement maintenu, voire diminué. Dans le cas contraire il devra être renforcé.

Pour juger de la stabilisation de l’état d’un asthmatique, le médecin – avec l’aide de son malade- doit apprécier l’activité de la maladie sur les semaines précédentes : en général, une semaine à trois mois. L’évaluation se fait en comptabilisant les événements respiratoires, cliniques et fonctionnels, et leur retentissement au quotidien.

Le travail ne se fait pas dans l’à peu près ! Il existe des recommandations internationales, qui distinguent trois niveaux de contrôle : contrôlé, partiellement contrôlé et non contrôlé. Les critères à prendre en compte sont simples, et facilement accessibles :

  • La fréquence des symptômes survenant dans la journée (ou symptômes diurnes);
  • La fréquence des symptômes observés pendant la nuit ;
  • Le nombre d’exacerbations de l’asthme, de visites en urgence voire d’hospitalisations au cours des mois précédents ;
  • La présence ou non d’une limitation dans les activités et l’exercice physiques ;
  • La mesure du débit expiratoire de pointe (DEP) ou Peak Flow ;
  • La fréquence du recours aux bêta 2 agonistes (des médicaments broncho-dilatateurs) en cas de gêne ou de crise.

Pour aider les jeunes asthmatiques et leurs parents à mieux comprendre à quoi correspond un « asthme contrôlé », l’Association Asthme et Allergies a édité une brochure que vous pouvez télécharger en cliquant ici. A l’intérieur un outil précieux : le test de contrôle de l’asthme.

  • Source : Asthme et Allergies, 5 mai 2009

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