Artérite : trop souvent ignorée

25 janvier 2001

La France vit-elle une « faillite du dépistage de l’artérite » ? Devant ses confrères réunis dans le cadre des Journées internationales d’angéiologie de Paris, le Dr François Luizy les a appelés à une plus grande vigilance pour réaliser un dépistage plus précoce de cette affection qui atteint 25% des plus de 65 ans et 30% à 50% des 80 ans et plus…

L’artérite est en fait la forme spécifique aux membres inférieurs de l’athérosclérose. C’est un facteur de risque vital considérable car, ainsi que l’ont rappelé plusieurs participants, 50% des artéritiques décèdent dans les 10 ans. Soit d’un infarctus du myocarde, soit d’un accident vasculaire cérébral.

Et pourtant la maladie peut être traitée. Le pronostic rejoint alors celui des cohortes de sujets sains, à condition que le traitement soit mis en oeuvre précocement… et effectivement suivi. A Paris, le Dr Luizy et ses confrères ont donc appelé « à un énorme progrès ». Soulignant que le dépistage doit être fait « systématiquement entre 40 et 50 ans », ils rappellent qu’il peut se faire simplement, « au cabinet du généraliste », par des mesures simples, peu coûteuses et… indolores.

  • Source : Impact Médecin, 12 janvier 2001

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