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Entre les douleurs, la fatigue et la raideur articulaire, l’intimité physique peut sembler difficile, pour les patients souffrant d’une affection chronique telle que l’arthrose. Au cours de l’acte sexuel, ils peuvent en effet se sentir limités dans leurs mouvements et positions, selon bien sûr la localisation de la maladie. Par exemple, une arthrose de hanche est susceptible de limiter l’amplitude et occasionner ainsi de douleurs voire de rendre impossibles certaines postions. La douleur et la peur de souffrir peuvent aussi vous inscrire dans une stratégie d’évitement de l’acte sexuel…
Comme c’est le cas dans de nombreuses situations, la clé d’une relation épanouie réside d’abord dans la communication. A commencer avec un professionnel de santé. Le sujet apparaît en effet trop rarement abordé en consultation, que ce soit avec le rhumatologue ou le médecin traitant. Des solutions ou positions thérapeutiques notamment pourraient être conseillées, en fonction de site de la douleur.
Communication aussi et bien sûr avec votre partenaire : échangez d’abord sur vos sentiments, désirs et besoins sexuels respectifs. Puis abordez le sujet de la maladie et de ses effets secondaires. Faites-lui ainsi part de vos craintes potentielles et de votre ressenti sur le plan de la sexualité. Il ou elle pourra ainsi comprendre et s’adapter et vous accompagner au mieux lors de l’acte sexuel. Pour notamment :
Source : BMC Musculoskeletal Disorders volume 21, Article number: 576 (2020) - Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec – American College of Rheumatology, sites consulté le 9 septembre 2024
Ecrit par : David Picot – Edité par Emmanuel Ducreuzet
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