Arthrose : la perte d’autonomie n’est pas une fatalité

19 mai 2004

Si l’arthrose ne tue pas, elle n’en reste pas moins une maladie incurable. Avec des conséquences parfois catastrophiques pour la mobilité et la qualité de vie. Car elle peut littéralement mener à la perte d’autonomie !

Caractérisée par une détérioration du cartilage, elle serait en fait la seconde cause d’invalidité en France. Juste derrière les maladies cardio-vasculaires. Il y a pourtant des solutions qui évitent au patient d’entrer dans la spirale de la dépendance, dommageable tant pour l’équilibre du malade que pour son entourage.

Avant tout, le malade doit se prendre en mains ! Notamment sur deux points qui relèvent de sa décision personnelle: le contrôle du poids et les modes de vie:

  • L’excès de poids augmente la pression articulaire. Sa réduction fait donc partie de la prévention comme du traitement. Prévention pour diminuer les facteurs à l’origine de la maladie, traitement pour éviter d’aggraver les dommages aux articulations;
  • Quant aux modes de vie, là aussi c’est impératif. L’exercice physique favorise la perte de poids. Il entretient la souplesse articulaire et une activité régulière, sans exercices violents mais privilégiant au contraire la régularité, aura un effet mesurable sur la douleur.

Contrairement à une idée reçue, la pratique d’un sport ” doux ” – natation, bicyclette ou marche – s’avère extrêmement bénéfique. Ce type d’exercice permet tout à la fois de préserver la mobilité des articulations et de faire travailler les muscles.

Et si la douleur reste un handicap, votre médecin vous aidera. Les traitements récents améliorent la qualité de vie en toute sécurité. Les coxibs ou anti-cox 2 par exemple, maintiennent la mobilité. Ils facilitent la poursuite d’une activité physique sans pour autant faire courir le risque d’une atteinte gastrique, comme dans le passé.

  • Source : de nos envoyés spéciaux à Genève, 18 mai 2004 - Photo: WHO

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