Assurer la sécurité chimique en respectant les animaux, c’est possible!

12 mai 2005

Dans le cadre du projet Reach (Enregistrement Evaluation, Autorisation de substances chimiques) de l’Union européenne, plusieurs associations demandent l’abandon de l’expérimentation animale. L’une d’entre elle propose une alternative révolutionnaire.

Antidote Europe a été créée par des chercheurs issus du CNRS, et propose donc aux pouvoirs publics un Programme de toxicologie scientifique (PTS). Une démarche novatrice, qui fait appel à la culture de cellules humaines, à la génomique, et aux puces à ADN. Un procédé très avancé, mais qui a déjà fait ses preuves en laboratoire.

Selon l’association, le PTS ne manque pas d’atouts :

  • Rapide, il permettrait de tester 30 000 substances en moins d’un an ! Or s’il s’en tenait aux conditions actuelles d’évaluation, Reach devrait durer… 10 ans ;
  • Peu coûteux, il reviendrait 100 fois moins cher ;
  • Il est évidemment plus acceptable au regard des milliers d’animaux sacrifiés ;
  • Et il est enfin plus ambitieux, puisqu’il favoriserait l’emploi de techniques innovantes.

L’association ne remet pas en cause le principe même de Reach. “Il est à présent reconnu que la pollution chimique est responsable de la progression fulgurante des cancers, des allergies, des maladies neurodégénératives, (…) de la baisse de la fertilité masculine” Elle précise même que Reach “est une urgence mais à condition que les méthodes retenues pour évaluer la toxicité des substances soient fiables“. Nous reviendrons prochainement plus en détail sur ce fameux TPS.

  • Source : Antidote Europe, avril 2005

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