Asthme: gare aux pollens

18 février 1997

Echappés des fleurs souvent très discrètes des graminées ou des arbres, les pollens sont particulièrement abondants les jours chauds, secs et ensoleillés et leur concentration dans l’air augmente en fin de soirée. Le vent peut les transporter à des kilomètres de distance de sorte qu’on peut les retrouver au coeur des grandes cités. Quand la concentration pollinique s’accroît, elle déclenche chez des centaines de milliers de français un rhume des foins (le bien nommé) mais aussi de la conjonctivite, de l’eczéma et de l’asthme.

Au sein de la famille des pneumallergènes, comme on appelle les allergènes avec lesquels on entre en contact par la voie respiratoire et dont font partie les acariens et les animaux, les pollens seraient impliqués dans 15 à 20 % des asthmes et les adolescents représentent la tranche d’âge la plus exposée à ce type d’allergie.

Prévention et soins
Il faut bien sûr limiter autant que possible le contact avec les pollens. Eviter les zones de hautes herbes et les arbres en fleurs. Fermer les fenêtres entre 9-10h et la fin d’après-midi et garder closes les vitres de la voiture. Se rincer la tête, les cils, les sourcils et le visage après une promenade à l’extérieur. Des informations mises à jour chaque semaine sur la nature et les taux des pollens dans l’air de chaque région française sont à la disposition des médecins. Un bilan allergologique préventif et une désensibilisation spécifique permettent de mieux aborder cette saison à risque. L’asthmatique doit très bien suivre son traitement de fond et disposer de médicaments (en comprimés et en sprays) pour le cas où une crise s’annonce.

  • Source : documents Association Asthme : différents numéros de “Asthme Info”, plaquette “Bien vivre à l’école”…

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