Asthme: réduire le handicap

27 août 1998

Les mesures chiffrables font appel à des épreuves fonctionnelles respiratoires (EFR), au volume expiré maximum par seconde (VEMS) ou encore au débit respiratoire. Ces données sont nécessaires au médecin pour lui permettre de choisir, de contrôler ou d’adapter le traitement. La fréquence et le rythme des crises, la consommation de médicaments sont également utiles pour évaluer l’importance de la gêne respiratoire. Ces données objectives sont indispensables, mais elles ne suffisent pas à décrire la réalité de la maladie.

La santé, c’est bien vivre
Au-delà du quantifiable, c’est la qualité de vie qui prime pour celui ou celle qui souffre d’asthme. Parce qu’elle constitue une entrave permanente ou latente, qu’elle est émaillée de crises et qu’elle peut se déstabiliser facilement, cette maladie entraîne des répercussions psychologiques importantes pour la personne et son entourage. Elle retentit sur la vie sociale et limite les possibilités physiques. Pour beaucoup de personnes, l’asthme est « un empêcheur de vivre », une entrave à l’autonomie…

Même s’il s’agit d’un asthme léger ou modéré, le malade considère à juste titre que son traitement doit non seulement éviter la survenue de crises aiguës, mais aussi et surtout améliorer son existence quotidienne. Conscients de l’importance de cette exigence, les médecins peuvent aujourd’hui prescrire des associations de médicaments qui permettent à l’asthmatique de mener une vie pratiquement normale. La santé, c’est bien vivre.

  • Source : documents Association Asthme : différents numéros de “Asthme Info”, plaquette “Bien vivre à l’école”…

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