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« Dans la plupart des disciplines sportives, perdre ou gagner, remporter une médaille ou non se joue à très peu de choses », soulignent des chercheurs hollandais* dans le journal Scientific Reports. Entre autres paramètres, l’horloge biologique, cet ensemble de mécanismes physiologiques (température corporelle, pression artérielle, taux de glucose sanguin, degré de concentration…) dépendant de l’alternance jour-nuit.
« Nous avons cherché à savoir à quel point cette horloge biologique pouvait impacter les performances. C’est-à-dire à quel point l’exposition à la lumière naturelle influait sur ces paramètres physiologiques » Pour ce faire, l’équipe du Dr Renske Lok, principale auterue de l’étude, a suivi une équipe de nageurs au cours de 4 Olympiades (Athènes en 2004, Pékin en 2008, Londres en 2012 et Rio de Janeiro en 2016). Chaque athlète avait concouru trois fois au cours de chaque championnat : quarts de finale, demi-finale et finale.
Le meilleur en finale
Résultat, « les athlètes se sont avérés plus performants en finale. Les sportifs étaient donc capables de s’économiser ». Autre point, « les différences de performance entre les quarts et les demi-finales étaient moindres à Pékin, comparées aux données recueillies dans les autres villes ». A Athènes, Londres et Rio de Janeiro, les quarts de finale étaient organisés le matin, alors que les demis et les finales se déroulaient le soir. A Pékin en revanche, les quarts se tenaient le soir, les demies et les finales le matin et l’après-midi.
« Nous pouvons donc en conclure que les performances étaient affectées par le moment de la journée. Le potentiel n’était pas si bon le matin, s’améliorait dans l’après-midi et se dégradait dans la soirée. » A quel moment de la journée les nageurs affichaient leur meilleur temps ? « Juste après 17h. »
Bien sûr, chaque sportif a son propre métabolisme et donc ses propres chances de performer ou non. « Il est possible d’adapter l’horloge biologique en s’exposant à la lumière naturelle au bon moment de la journée. En faisant cela plusieurs jours avant l’épreuve, l’athlète décale le moment de son pic de performance à l’heure de sa course à venir », atteste le Dr Lok.
*Université de Groningue
Source : Scientific Reports, le 8 octobre 2020
Ecrit par : Laura Bourgault – Édité par : Emmanuel Ducreuzet
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