Au kitesurf, pas d’improvisation !

05 août 2022

Activité ludique par excellence, le kitesurf – ou planche aérotractée – associe une planche donc, à une aile de traction. En vogue sur les littoraux, cette discipline permet un savoureux mélange de glisse bien sûr mais aussi de vitesse et d’aérien. A condition de prendre de (nombreuses) précautions.

Le kitesurf est né en 1984 à travers le dépôt discret d’un brevet d’« un cerf-volant de traction adapté à la navigation sur l’eau ». Longtemps confidentielle, la discipline ne décollera vraiment dans l’Hexagone qu’en 1996 sous la houlette d’un véliplanchiste français qui en fera la promotion.

Anticiper les conditions météorologiques

La pratique apparaît ludique mais néanmoins complexe à appréhender. Son apprentissage ne s’improvise pas. Voilà pourquoi un encadrement professionnel est vivement recommandé pour progresser en sécurité. Au-delà des aspects techniques, vous serez ainsi sensibilisés à la vérification de l’état de votre matériel et notamment du système de sécurité de votre aile. Mais aussi aux conditions environnantes. Un point crucial.

En effet, comme pour résumer l’esprit qui doit guider la pratique du kite, le ministère de la mer précise qu’il s’agit de « gagner en sensation sans jamais vous laisser déborder par les éléments ». Toute sortie nécessite de prendre en amont les informations utiles à la navigation et de savoir anticiper l’évolution possible des conditions : vent donc mais aussi courants marins, marée, houle. Prenez ainsi conseils auprès de pratiquants locaux expérimentés. Et surtout, sachez renoncer si les conditions ne sont pas réunies.

  • Source : Ministère de la mer, ministère chargé des sports, fédération française de voile, sites consultés le 15 juillet 2022 - Staps 2018/3 (n° 121), pages 137 à 151

  • Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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