Aux sources de l’éjaculation féminine…
12 août 2016
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Atteinte au summum de l’excitation, l’éjaculation féminine désigne la libération incontrôlée d’un liquide produit par de petites glandes situées entre le vagin et l’urètre au moment de l’orgasme. La quantité sécrétée varie selon les femmes et les moments. Mais sachez-le, la complicité et le lâcher-prise peuvent mener toutes les femmes sur la voie de cette sensation si particulière.
Malgré son intensité, l’éjaculation féminine reste un sujet encore tabou et peu connu. Et pourtant, toutes les femmes peuvent accéder à ce nirvana. De multiples théories et explications ont eu cours jusqu’en 2014. A cette date une équipe française a réussi à identifier le liquide émanant du vagin. Sept femmes ayant une expérience courante de l’émission de liquide ont vidé leur vessie pour éviter la confusion entre les deux sécrétions. Puis elles se sont masturbées jusqu’à l’orgasme sous l’œil de l’échographe scannant leur vessie. Une analyse de la vessie et des autres sécrétions a également été menée avant et après.
Résultat, la vessie vide avant la stimulation se remplit rapidement sous l’effet de l’excitation, et c’est bien elle qui se vide lors de l’excrétion du liquide. Mais ce dernier n’a pas le temps de se charger en acide urique et autres composantes de l’urine, si bien qu’il reste clair.
L’origine de l’éjaculation
Les chercheurs estiment par ailleurs que deux types de déclenchements différents peuvent avoir lieu. Dans le premier cas, le phénomène est produit par une stimulation mécanique du point G, mais aussi avec l’urètre. Dans ce cas, l’émission n’est pas nécessairement associée à l’orgasme. Au-delà du mécanisme physique, le cérébral joue aussi un rôle majeur pour atteindre ce degré de plaisir. L’éjaculation peut alors prendre la forme d’une réponse locale et autonome, qui n’est pas exempte de plaisir.
Dans le second cas, l’éjaculation féminine est déclenchée par un lâcher-prise extrême au niveau cérébral. Et ceci sans forcément nécessiter de stimulation du point G. C’est ce qui expliquerait des profils si différents à la fois dans l’aspect du phénomène, dans sa fréquence et dans son ressenti subjectif.