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Vieillissement biologique, comportements à risques, maladies chroniques… Le déclin fonctionnel est la résultante de nombreux facteurs qui diminue la qualité de vie de ceux qui en sont frappés. Aujourd’hui, un tiers des démences sont lié à des facteurs de risque modifiables, tout comme les pathologies cardio-neuro-métaboliques et un grand nombre de cancers. Autre exemple, l’hypertension artérielle, le diabète, l’hypercholestérolémie et l’obésité à mi-vie sont associés à un risque augmenté de démence et de maladies cardiovasculaires.
Et un état des lieux de la santé de Français de 40 à 64 ans ne laisse rien présager de bon. Entre autres exemples :
Or l’on sait bien que des habitudes de vie favorables à la santé en milieu de vie – activité physique, régime alimentaire sain, non consommation de tabac, consommation modérée d’alcool – sont associées à un vieillissement en bonne santé.
C’est pourquoi, dans un rapport sur les enjeux sanitaires liés à l’avancée en âge, Santé publique France recommande la mise en œuvre « d’une politique efficace de prévention dès 40 ans, avec des actions qui doivent se poursuivre tout au long de la vie ».
Ce rapport constitue la première étape du programme « Santé 40 et + ». Un programme qui devrait s’articuler autour d’une surveillance de la santé de la population en milieu de vie ou encore des actions auprès du public, tout particulièrement auprès des populations de plus faible niveau socio-économique, en agissant à la fois sur les comportements de santé, sur les milieux de vie (milieu du travail, établissements médico-sociaux…) et sur les facteurs environnementaux (pollution de l’air, pesticides…).
Source : Santé Publique France
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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