AVC : une journée pour mieux s’informer

28 octobre 2016

Non, un accident vasculaire cérébral, un AVC ne se manifeste pas uniquement sous la forme d’un mal de tête intense et soudain. Il ne concerne pas non plus uniquement les personnes âgées. Voici donc quelques explications à l’occasion de la journée mondiale de l’AVC qui se tiendra ce 29 octobre.

Chaque année, environ 150 000 Français sont victimes d’un AVC. C’est la première cause de handicap acquis de l’adulte, la deuxième cause de démence après la maladie d’Alzheimer et la troisième cause de décès, avec un taux de mortalité d’environ 20% dans le mois qui suit. Chez les survivants en effet, un AVC peut-être à l’origine de nombreuses séquelles invalidantes :

  • Troubles du langage ;
  • Capacités motrices fortement diminuées ;
  • Troubles de l’équilibre ;
  • Troubles visuels ;
  • Perte de sensibilité (au chaud, au froid…) ;
  • Difficulté avec la pensée et la mémoire ;
  • Instabilité émotionnelle ;
  • Fragilité…

Afin d’éviter d’en arriver là, il est essentiel de bien reconnaître les symptômes5 : paralysie d’un côté du corps, bouche de travers, difficulté à parler, perte de la vision d’un œil, troubles de l’équilibre, mal de tête intense et inhabituel… Des signes dont l’intensité peut fluctuer, diminuer transitoirement, au point parfois de disparaître complètement, avant de s’aggraver à nouveau.

Traiter le plus vite possible

 Il est essentiel de reconnaître les symptômes de l’AVC car l’efficacité des traitements dépend en grande partie de la rapidité avec laquelle ils sont administrés. Le plus souvent provoqué par l’obstruction d’un vaisseau du cerveau, on parle aussi d’infarctus cérébral aigu. Quand le cerveau n’est plus irrigué, c’est à chaque minute 1, 9 million de neurones qui meurent. Les lésions peuvent donc être irréversibles.

Pour assurer la revascularisation du cerveau et maximiser les chances de récupération, les médecins ont à leur disposition deux options thérapeutiques qui peuvent s’associer. La première, la thrombolyse par voie intraveineuse (ou fibrinolyse), doit impérativement être mise en place dans les 4h30 qui suivent l’AVC.

La seconde, la thrombectomie, consiste à déboucher chirurgicalement l’artère bouchée. Mais l’opération doit impérativement avoir lieu dans les 6h.  Pour davantage d’informations sur l’AVC rendez-vous sur www.stopavc.fr et sur www.facebook.fr/aucoeurdelavc.

  • Source : France AVC, septembre 2016

  • Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Vincent Roche

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