AVC : les promesses d’un nouvel anticoagulant

09 avril 2010

Indiqué en France pour prévenir les thromboses – par formation de caillots sanguins – après une prothèse de hanche, le dabigatran aurait également un effet protecteur pour les malades souffrant de fibrillation auriculaire, le trouble cardiaque le plus commun.

Une étude menée dans 44 pays auprès de 18 000 patients, l’étude RE-LY confirme en effet les bénéfices que cet anticoagulant de dernière génération apporte à ces malades.

Cette affection est caractérisée par une contraction anarchique, rapide et irrégulière, des oreillettes cardiaques. Ce dysfonctionnement entraîne paradoxalement, une stagnation du sang. Et donc un risque de formation de caillot, susceptible de migrer dans la circulation générale. C’est ainsi que la fibrillation auriculaire constitue un des principaux facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral (AVC).

Dans l’étude RE-LY, l’efficacité du dabigatran a été comparée à celle du traitement de référence, la warfarine chez des patients souffrant de fibrillation auriculaire. A noter que le taux normalisé international de coagulation – ou INR – a servi de base, comme c’est l’usage, au contrôle des paramètres de coagulation au cours des deux ans de suivi.

Les derniers résultats de ce travail confirment que l’efficacité de ce nouveau traitement est toujours au moins équivalente à celle de la warfarine, quel que soit l’état du malade au début du traitement, et la valeur initiale de l’INR. Ces résultats confirment les impressions formulées par les participants au 51ème congrès de l’American Society of Hematology (ASH) de La Nouvelle-Orléans. Il pourrait y avoir « du changement de pratiques dans l’air ».

  • Source : Congrès de l’American Hearth Association, novembre 2009

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