AVC : un traitement efficace quatre heures après l’accident

16 mars 2004

La thrombolyse a fait considérablement progresser la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC). Encore ce traitement, qui permet de dissoudre le caillot à l’origine de l’AVC, doit-il être entrepris dans les 4 heures suivant l’AVC.

D’après une méta analyse, c’est-à-dire une compilation de plusieurs études portant sur le même sujet, l’administration d’un agent thrombolytique serait en effet bénéfique jusqu’à quatre heures et demie après l’accident. Cependant, plus le délai entre celui-ci et la prise en charge est long, et plus les chances de récupération du malade sont faibles. Les auteurs insistent donc sur le fait que le patient devrait être traité le plus tôt possible. Idéalement, dans l’heure suivant l’AVC.

Auparavant et selon différents travaux, au-delà de 180 minutes après l’AVC la thrombolyse perdait tout intérêt, puisqu’elle n’apportait rien de plus que le placebo ! Le nouveau délai de 4 heures et demie admis par ce nouveau travail constitue donc une bonne nouvelle ! Car cette méta analyse montre que la thrombolyse reste supérieure au placebo, même si le patient est traité quatre heures et demie après l’AVC.

Mais le facteur temps reste essentiel. Une thrombolyse effectuée dans l’heure qui suit l’accident est en effet 7 fois plus efficace que la même intervention, menée au bout de 4,5 heures !

  • Source : The Lancet, 4 mars 2004

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