Avec un animal, faut assurer !
28 octobre 2009
Quand votre compagnon à quatre pattes est malade, la facture peut vite devenir salée : 350 euros pour une fracture, 250 pour une allergie alimentaire… Les soins vétérinaires peuvent grever sérieusement un budget, au point que certains propriétaires sont dans l’impossibilité d’assumer la dépense. La solution, c’est d’anticiper et de souscrire une assurance maladie pour son animal. Mais oui, ça existe !
Plus de la moitié des ménages français possède au moins un animal de compagnie. Chiens, chats, hamsters… Au total, ils sont 62 millions dans l’Hexagone, ce qui nous place au premier rang européen ! Toutefois, nous ne sommes pas vraiment les meilleurs maîtres : seuls 2% de nos animaux sont assurés, contre 30% en Grande Bretagne et… 80% en Suède !
« L’assurance santé animale est méconnue en France », regrette Patrice Autret, vétérinaire près de Nantes. « Les propriétaires ne sont déjà pas toujours responsabilisés quant au prix des soins qui les concernent. C’est dire la difficulté de les sensibiliser à une mutuelle animalière ».
L’intérêt d’une assurance. « Les honoraires pratiqués par les vétérinaires sont élevés, mais les technologies font des progrès constants ». A l’instar de l’humain, la consultation d’un spécialiste peut s’imposer. Scanners, IRM, radiographies, autant d’examens dont la pratique se développe… Or la médecine de pointe coûte cher ! Le propriétaire qui a souscrit une mutuelle hésitera beaucoup moins à consulter : d’après une enquête de Santévet, compagnie d’assurances spécialisée, les assurés se rendent en moyenne 3 fois par an chez le vétérinaire, contre 1,8 fois pour les autres.
Choisir le bon contrat. Ils varient en fonction de la race, de l’espèce et du risque couvert – maladie et/ou accident. Privilégiez ceux qui couvrent l’animal en toutes circonstances, et comptez sur des mensualités de 10 à 50 euros en moyenne. Vous trouvez que c’est beaucoup ? Regardez bien ce que vous coûte votre propre assurance-maladie, tout compris… Tous les animaux domestiques sont concernés : les chiens et chats bien sûr, mais aussi les chevaux… L’âge est souvent « discriminant » : Santévet par exemple, assure seulement « les animaux de plus de 3 mois et de moins de 5 ans. »
Demander conseil. Difficile de faire le tri parmi les produits proposés, et plus encore de décrypter des contrats souvent complexes : franchise ou non, plafond de remboursements, exclusions… Si le vétérinaire ne peut vendre lui-même les polices d’assurance, « cette pratique étant interdite par l’Ordre national des Vétérinaires », il pourra vous conseiller utilement.