Ayez la main légère sur le sel
18 septembre 2009
Le sel est notre allié… tant qu’il est consommé avec modération. Or nous en ingérons deux à trois fois trop. Ce qui contribue au développement de l’hypertension artérielle. Il s’ensuite un risque augmenté d’accident vasculaire cérébral (AVC), et de maladies cardiovasculaires et rénales.
Pas de sel, mais du goût quand même. Une cuillère à café (rase !) contient 6g de sel. C’est suffisant pour toute la journée. Mais comme ce condiment est un exhausteur de goût, cela signifie-t-il que nos aliments vont devenir insipides si on ôte la salière de la table ? Pas si on fait preuve d’inventivité !
Pour relever viandes, poissons et légumes, il existe d’autres exhausteurs de goût : les épices (poivre, curry, gingembre…), les aromates (basilic, thym, menthe…) et bien sûr l’ail et l’oignon ! N’oubliez pas non plus les sels de substitution comme le sel de potassium (K-Sel). Ce chlorure de potassium remplace avantageusement (pour nos artères !) le bon vieux chlorure de sodium.
Où se cache le sel ? Des aliments (fruits de mer, certaines eaux minérales…) contiennent naturellement du sel. Mais les plats préparés représentent les trois-quarts de nos apports. Limiter leur consommation constitue donc un premier moyen, assez radical certes, de bouter le sel hors de nos assiettes. Attention aussi aux fromages, à la charcuterie, aux biscuits et au pain. Une fois encore, les fruits, légumes et autres produits frais sont les grands champions de l’alimentation-santé…
Savoir ce que l’on mange. Pour réduire la consommation directe de sel, évitez donc de saler un plat avant de l’avoir goûté. Et versez d’abord le sel dans votre main, plutôt que directement dans l’assiette. Vous prendrez mieux conscience de la quantité prélevée (une pincée représente 1g). Enfin, pour savoir ce que contient un plat industriel, apprenez à lire les étiquettes. C’est souvent la quantité de sodium qui est indiquée… mais elle ne représente que 40% de la quantité de sel !