
En 2009, la Fédération française de Tennis (FFT) comptait plus de 2 500 apprentis tennismen ou tenniswomen, âgés de moins de 4 ans. Or à cette période de l’année et en l’absence de programme dédié à cette tranche d’âge, les bambins étaient le plus souvent intégrés à des séances de mini-tennis, conçues pour les 5 – 6 ans. « Cependant, un enfant âgé de 3 ou 4 ans n’est pas capable d’assimiler les mêmes informations que ses grands frères ou grandes sœurs » explique la FFT. C’est pourquoi elle a créé une section Baby-tennis.
Une activité basée sur l’imaginaire
Avant l’âge de 4 ans, l’enfant est très sensible aux couleurs. Il aime qu’on lui raconte des histoires… C’est en partant de ce postulat que la FFT a imaginé le Baby-tennis. Le terrain tout d’abord. Il est divisé en quatre couleurs, chacune correspondant à un coup spécifique du tennis : le rouge pour le coup droit, le vert pour le revers… Il s’agit en fait plus d’un immense tapis d’éveil que d’un court à proprement parler.
Ensuite le matériel utilisé : grâce à l’utilisation de… ballons de baudruche de couleur, le jeu est ralenti. L’enfant peut ainsi apprécier les trajectoires, les gestes qu’il doit adopter… Enfin la pédagogie fait bien évidemment partie intégrante de cette nouvelle pratique. Le Baby-tennis, tout comme le tennis traditionnel, est un sport d’opposition. Dès leur plus jeune âge, les futurs champions sont sensibilisés à l’importance de « l’autre », tant dans la recherche d’un partenariat – pour jouer en double – qu’en termes d’adversité. Tout en jouant, les bambins développent sans s’en apercevoir, leur habileté motrice et visuelle tout en se forgeant, petit à petit, un mental de sportif.
Aller plus loin Pour en savoir plus sur le Baby-tennis et trouver un club près de chez vous, rendez vous sur le site de la Fédération française de Tennis.

Source : Fédération française de Tennis, consultée le 29 mai 2012
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