Bandelettes urinaires : du neuf en 2017 !
19 janvier 2017
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Environ 40 000 bandelettes urinaires sont posées chaque année en France, chez des femmes souffrant d’incontinence à l’effort. Entre les TVT et les TOT… deux dispositifs s’offrent aux patientes. Et bientôt un troisième avec les… TMT. Voilà qui mérite explication.
En France, selon l’Association française d’Urologie (AFU), une femme sur cinq souffrirait d’une incontinence urinaire à l’effort. La rééducation périnéale représente le traitement de première intention. Mais dans certains cas, les fuites persistent, si bien que ces patientes doivent se tourner vers l’option « bandelette urinaire ». L’enjeu étant de renforcer le rôle du sphincter, le muscle qui entoure l’urètre.
Trois types de bandelettes disponibles
Il existe deux types de bandelettes. Les TVT (pour Tension-free Vaginal Tape), d’une longueur de 30 centimètres sont insérées en arrière du pubis et positionnées en U, sous l’urètre. Mais aussi les TOT (pour Trans-Obturator Tape) qui traversent les muscles abducteurs de la cuisse. « Ces bandelettes sont insérées au moyen de deux grandes aiguilles », explique le Dr Denis Prunet, urologue à la clinique Pasteur à Royan. Cette intervention d’une vingtaine de minutes peut être réalisée sous anesthésie locale, mais la majorité des praticiens proposent une anesthésie générale ou une anesthésie spinale. Ensuite, un délai de quatre semaines est nécessaire pour qu’une fibrose se crée autour de la bandelette et que celle-ci soit incrustée dans les tissus.
L’AFU annonce le déploiement de nouvelles bandelettes qualifiées de « transmembranaires » (TMT). « En pratique ces dispositifs sont positionnés comme les TOT mais au lieu de ressortir à l’extérieur, à la racine de la cuisse, ils s’ancrent, à la manière d’une ancre de bateau, à l’intérieur, dans la membrane obturatrice », expliquent ses représentants. Sa pose ne nécessiterait qu’une incision, au lieu de trois pour les autres, au cours d’une intervention sous anesthésie locale. Si vous souhaitez en savoir davantage, interrogez votre médecin traitant ou votre urologue.