











Accueil » Médecine » Addictions » « Bang » et narguilé : associés dans la nocivité
Menée par le Service de Pneumologie de l’hôpital des Armées de Brest auprès de lycéens de 15 à 22 ans, cette étude a montré que 64,1% d’entre eux avaient déjà essayé le cannabis. Mais pas tous de la même manière : 34% en utilisant un bang, et 16% avec un narguilé. Seulement voilà. Certains pensent que ces deux procédés sont moins nocifs que le joint lui-même. Or il s’avère en réalité, que le bang serait au cannabis ce que le « cul sec » est à l’alcool : un moyen de défonce rapide. Pis, les matières utilisées pour les confectionner (bouteilles en plastique ou canettes) ne sont pas toujours adaptées. Des particules de plastique peuvent en effet se trouver libérées, et être inhalées par le « fumeur ».
En ce qui concerne le narguilé, une seule bouffée apporterait autant de principe actif qu’un joint entier ! Or il y a déjà 10 fois plus de particules de monoxyde de carbone dans un « pet’ » que dans une cigarette. 33% des fumeurs se plaignent de toux, 10,5% de douleurs thoraciques. En ce qui concerne le bang et le narguilé, la toxicité est donc plus grande : 14% des utilisateurs de narguilé et 7,6% des utilisateurs de bang sont victimes d’hémoptysie. C’est-à-dire qu’ils crachent du sang.
Source : 14ème Congrès de Pneumologie de langue Française, Marseille, du 29 janvier au 1er février 2010
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