BCG : l’injection intradermique bien mal maîtrisée !

21 juillet 2006

A la suite de signalements d’effets indésirables locaux, l’AFSSaPS “appelle l’attention des professionnels de santé sur la prévention des risques de surdosage et les modalités de mise en oeuvre de la vaccination par injection intradermique“.

Une technique utilisée depuis janvier 2005 dans la prévention de la tuberculose. Or depuis cette date et jusqu’au 31 mai dernier, “un total de 250 réactions locales a été notifié aux centres régionaux de pharmacovigilance et/ou de laboratoire pour un nombre estimé de personnes vaccinées de l’ordre de 450 000“, précise l’AFSSaPS.

Les effets indésirables rapportés sont principalement des abcès au site d’injection. Dans un cas sur trois, il s’agit “d’un mésusage : surdosage, technique d’injection intra-dermique incorrecte.” C’est exactement ce que craignait l’Académie nationale de médecine en décembre 2005. Elle soulignait alors que “cette technique est difficile (…) et nécessite une formation“. Il semble que celle-ci fasse aujourd’hui encore défaut. Quelques semaines plus tard le Conseil national de la Pédiatrie avait à son tour, sonné l’alarme. Les autorités avaient alors assuré que ces inquiétudes étaient surfaites. A tort, selon toute vraisemblance.

  • Source : AFSSaPS, 20 juillet 2006

Destination Santé
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