Bègues, faites-vous entendre !

Le bégaiement touche aujourd’hui, 1% de la population mondiale. C’est donc un vrai problème de santé publique, qui justifie la 12ème Journée mondiale du Bégaiement organisée le 22 octobre.

En France, l’Association Parole – Bégaiement (APB) relaiera cette manifestation, animée par des patients et des professionnels – des orthophonistes notamment. Pour la première fois dans l’hexagone sort également un recueil de témoignages consacré au bégaiement : Bégayer, Question de parole, question de vie.

Parlons-en ! C’est évident… mais nous affectons de l’ignorer : le bégaiement isole ceux qui en souffrent et n’osent en parler. Même l’entourage des personnes atteintes de « dysfluence » (une irrégularité dans la parole, n.d.l.r.) ne sait pas toujours comment se comporter. Pourtant plus le bégaiement est dépisté tôt, plus grandes sont les chances d’y remédier rapidement… et définitivement ! A l’inverse, « si rien n’est entrepris, sur quatre enfants de deux à cinq ans qui commencent à bégayer, un restera bègue à l’âge adulte », rappelle l’association.

Un trouble très répandu. Cette pathologie pourtant fréquente – 600 000 cas recensés en France- touche majoritairement les hommes : ils sont trois, pour une seule femme. L’enfant comme l’adulte sont concernés. Comme Clément et Antonin âgés l’un et l’autre de 12 ans, l’expliquent sur le site de l’APB, « bégayer c’est penser à ses mots avant de parler ». C’est aussi (surtout ?) « se sentir différent des autres ». Pourtant les solutions ne manquent pas ! Si vous êtes concerné, rendez-vous le 22 octobre dans votre région, pour trouver réponse à toutes vos questions.

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  Source : Association Parole Bégaiement