Tous besoin d’aller voir un psy ?
07 mars 2018
©BlurryMe / Shutterstock.com
Naturelle pour les uns, plus difficile pour d’autres, la démarche de consulter un psychologue doit bien sûr être volontaire et personnelle. Vous hésitez à franchir le pas ? Coup de projecteur sur les ‘bonnes raisons’ susceptibles de vous orienter vers un professionnel dédié.
Bien sûr, en cas de coups durs, des proches peuvent toujours aider à faire face. Mais comme le soulignent les représentants de l’Ordre des psychologues du Québec, « certaines situations demandent une aide plus importante ». Exemple ? « Lorsque la position de détresse dans laquelle vous vous trouvez ne s’améliore pas, que les ressources autour de vous se révèlent insuffisantes, que les épreuves rencontrées vous empêchent d’accomplir votre travail et affectent votre vie personnelle ». Une aide professionnelle peut alors se révéler nécessaire.
D’une manière générale, « l’on peut consulter lorsque l’on se pose toujours les mêmes questions sur un sujet donné, sans que cela n’avance », résume Valérie P., psychologue dans la région nantaise. Le sujet en question peut être lié à la vie professionnelle : pourquoi ne suis-je pas épanoui ? Ai-je fait le bon choix de carrière ? Suis-je fait-e pour ce métier ?
Quelques séances ou plus…
Les questions sur la vie sentimentale qui reviennent le plus en boucle ? « Pourquoi ne suis-je pas heureux-se dans ma vie de couple ? Dois-je me séparer de mon conjoint ou de ma conjointe ? » Les interrogations sur la parentalité, la perspective ou le vécu d’une grossesse amènent aussi régulièrement des patients à consulter.
Pourquoi me sens-je incapable de devenir mère ? Pourquoi n’ai-je pas envie de devenir mère ou père ?
Et la psychologue d’ajouter : « parfois quelques séances suffisent. Ou un suivi plus long peut se mettre en place selon les cas ». Et pour avoir des contacts de professionnels, sollicitez bien sûr votre entourage. « Ou votre médecin traitant », conclut-elle.
-
Source : Site de l’Ordre des psychologues du Québec (https://www.ordrepsy.qc.ca) consulté le 5 mars 2018 – Interview de Valérie P., 5 mars 2018
-
Ecrit par : David Picot – Edité par : Vincent Roche