Bientôt le printemps, l’heure de la toilette a sonné !

16 mars 2012

Le printemps s’apprête à faire son retour … et avec lui vont réapparaître les puces et les tiques. Si les premières ne sont à l’origine que d’un inconfort parfois très important pour nos compagnons… et leurs maîtres, les tiques en revanche peuvent être dangereuses. Pour l’animal, comme pour nous-mêmes. Un mot d’ordre : vigilance.

Les puces, des compagnes (très) indésirables

Les puces en fait, sont présentes toute l’année. Mais elles apprécient tout particulièrement la remontée des températures, qui leur procure une regain d’activité. Le printemps est donc une période bénie pour elles. Lorsque la petite bête a faim, elle saute sur votre animal pour boire son sang et pondre ses œufs dans l’épaisseur de sa fourrure. Là, ils donneront naissance à des larves qui passeront à l’état adulte lorsque les conditions leur seront favorables. C’est-à-dire précisément, aux beaux jours.

Si votre chien se gratte frénétiquement, c’est peut-être qu’il est devenu –l’hôte de ces parasites. Pour vous en assurer, passez un peigne fin sur l’arrière de votre animal. Vous aurez vite la preuve de la présence des bestioles. Les puces, pour votre animal représenteront davantage une gêne… qui peut vite se transformer en douleur s’il se gratte en permanence.

Pour le protéger, vous avez le choix. Les colliers antipuces sont simples d’utilisation. Mais ils perdent rapidement leur efficacité et résistent mal aux bains ou à la pluie. Vous devrez donc en changer régulièrement. Les sprays s’avèrent très efficaces. Attention cependant à pulvériser là où la langue de votre chien ne pourra pas aller. Enfin en cas d’infestation, un traitement de votre domicile sera certainement nécessaire.

Les tiques, pourvoyeuses de maladies souvent graves

Comme elle ne résiste pas au froid de l’hiver, la tique fera elle aussi une réapparition printanière. Contrairement aux puces, elle est aussi dangereuse pour la santé de l’animal… que pour la vôtre. A la première promenade, elle risque d’attaquer ! Et une fois installée sur votre chien, si elle est porteuse d’une maladie elle la transmettra dans les 3 jours à votre chien. Là encore la vigilance est de mise.

La tique est un acarien – c’est-à-dire un cousin des araignées- vit surtout en forêt, mais on en trouve également dans les parcs et les jardins publics des agglomérations. Accrochée aux couches supérieures de l’épiderme, elle se gorge de sang, grossissant à chacun de ses repas. Elle devient alors plus facile à repérer. Pour la retirer, utilisez une pince spéciale ou tire-tiques. Surtout ne tirez pas brusquement, vous risqueriez de laisser la tête dans la peau de votre compagnon, causant ainsi des dégâts comme la formation d’un abcès ou d’un kyste. Préférez la méthode douce, en faisant tourner l’acarien sur lui-même, puis tirez pour l’extirper entièrement. Sachez enfin qu’il existe des colliers spécifiques anti-tiques. N’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire ou votre pharmacien.

Des différences géographiques

Ne prenez pas ces recommandations à la légère. La tique en effet, peut être porteuse de zoonoses qui, par définition, sont transmissibles à l’homme. Le risque n’est pas non plus le même, selon que vous habitez – ou passez vos vacances – dans le nord ou le sud de la France. Ainsi les tiques peuvent-elles transmettre la maladie de Lyme dans le nord-est ; la piroplasmose dans la moitié sud ; l’ehrlichiose dans le sud et en Corse. Ces petites bêtes sont donc de grands ennemis.

  • Source : Fondation 30 millions d’amis, consultée le 15 mars 2012

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