Bisphénol A : toujours pas de conclusions définitives

L’Institut national de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) publie une expertise collective sur l’impact du bisphénol A (BPA) sur la reproduction humaine. Bien que sa nocivité chez l’animal soit établie, “aucune étude ne démontre à ce jour les risques chez l’Homme“, souligne l’Institut qui appelle toutefois à “davantage de recherche scientifique et à la prudence des autorités publiques“.

L’expertise menée par l’INSERM sur les effets du BPA chez l’Homme ne propose encore aucune conclusion définitive. Les travaux réalisés dans ce domaine « ne permettent pas à l’heure actuelle d’avoir des certitudes sur la toxicité du BPA ». Présent dans un grand nombre d’objets courants, tels que les lunettes, les CD et les biberons, ce composé chimique de synthèse est néanmoins classé en tant que substance reprotoxique de catégorie 3, soit « préoccupante pour la fertilité de l’espèce humaine ». L’INSERM note que, s’ils sont encore insuffisants, les travaux constituent néanmoins des signaux d’alerte pour les pouvoirs publics et les agences sanitaires.

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  Source : INSERM, 3 juin 2010.