Bloqué loin de chez soi… et malade, c’est double galère

19 avril 2010

Parmi les quelque 150 000 Français qui sont aujourd’hui bloqués à l’étranger, beaucoup souffrent de maladies nécessitant un traitement au quotidien. Or avec des séjours qui se prolongent, certains patients se retrouvent démunis, à bout de médicaments.

Cet événement exceptionnel – la fermeture soudaine et partielle de l’espace aérien européen – illustre l’importance de bien préparer son voyage.

A Europ Assistance, par exemple, sa porte-parole Nicole Pochat explique que « trois patients atteints d’une maladie chronique et bloqués à l’étranger ont fait appel à nos services car ils se retrouvaient en rupture (…) de traitement. Ils avaient aussi oublié d’emmener leur ordonnance avec eux. Nous avons pu les orienter vers une consultation médicale. Ils ont obtenu une prescription et au final, pourront se procurer une équivalence médicamenteuse de leur traitement habituel. » Tout est bien donc, qui finit bien.

L’important, c’est de prévoir
Que vous soyez asthmatique, diabétique, cardiaque, épileptique ou hypertendu, assurez-vous avant le départ que vous emmenez suffisamment de médicaments. Vous devez toujours prévoir une marge de sécurité. Une réserve d’une semaine de traitement par exemple, est raisonnable pour pallier d’éventuels retards dus aux transports. Et elle donne le temps de se « retourner », sans stress, pour trouver des solutions de rechange.

Les voyageurs les plus prévoyants souscriront une assistance auprès d’un spécialiste. Ils pourront aussi, adhérer aux nouveaux dispositifs développés – depuis quelques semaines, la coïncidence est frappante ! – par différents intervenants : spécialiste du traitement informatique, assureur, compagnie aérienne…

  • Source : Interview Nicole Pochat Europ Assistance, 19 avril 2010

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