











Le Dr Oscar Franco et ses collègues de l’Université de Cambridge (Royaume-Uni) ont compilé les données de 7 études réalisées sur le sujet. Au final, leur travail a porté sur plus de 114 000 volontaires, en Allemagne, aux Etats-Unis, au Japon, en Suède et aux Pays-Bas. « D’une manière générale, cinq de ces études ont établi un lien positif entre la consommation de chocolat et le risque de maladies cardiovasculaires », explique-t-il. Avec, globalement, une diminution de 30% de ce risque, aussi bien chez les grands consommateurs (37%) que chez les autres (29%).
Au-delà de ces données chiffrées, l’amateur de chocolat reste toutefois sur sa faim ! L’auteur concède en effet quelques limites à son travail qui ne distingue pas les types de chocolat (noir, blanc, au lait…), pas plus que les « doses » à partir desquelles les « bienfaits-santé » se feraient ressentir. Dommage…
Au final, et se basant sur les conclusions de travaux antérieurs, Franco recommande de privilégier le chocolat noir, plus riche notamment en polyphénols. Mais ces derniers cacheraient-ils d’autres composés tout aussi bénéfiques ? Tout cela reste à déterminer. Enfin, « la clé, c’est aussi et surtout la modération », insiste-t-il.
Source : Congrès de l’European Society of Cardiology (ESC), Paris Nord Villepinte, du 27 au 31 août 2011
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