











« Etudier les bienfaits du massage au niveau cellulaire est bien plus compliqué qu’il n’y paraît », explique Thomas Best, professeur à la Ohio State University, de Colombus. « Nous ne connaissons pas encore précisément les mécanismes qui permettraient aujourd’hui de dire que le massage améliore la récupération ».
Son objectif vise donc à mettre fin à l’empirisme ambiant. Et de répondre à des questions parmi les plus simples : combien de temps doit durer un massage après un effort ? Combien doit-il y en avoir ? Quel est le meilleur moment pour le pratiquer ?…
Son travail a débuté chez le rat ! Les animaux ont d’abord été soumis à différents exercices physiques. Restait ensuite à… les masser ! Pour y parvenir, les chercheurs ont eu recours à un outil qui imite les gestes du massage suédois, le plus couramment pratiqué. Une partie des rats en a ainsi bénéficié, contrairement à d’autres.
Résultat, à l’aide de données mathématiques « nous avons démontré que les muscles des rats chez lesquels un massage a été pratiqué, présentent moins de signes d’inflammation », précise Thomas Best. Il entend désormais transposer ce travail à l’Homme. A suivre.
Source : The Ohio State University, juillet 2008
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.