Le thym, bon pour la respiration ?
26 avril 2012
Petit sous-arbrisseau vivace aux tiges dressées et ramifiées, le thym vulgaire est particulièrement odorant. De la famille des Lamiacées, le thym vulgaire possède nombreuses vertus. Notamment sur le plan respiratoire. Explications.
Originaire du Bassin méditerranéen, il est actuellement cultivé dans les jardins comme en plein champ, à la fois comme aromate et comme plante médicinale. A noter que les anciens Egyptiens utilisaient déjà l’essence de thym pour embaumer les morts.
Les feuilles et les tiges sont récoltées en tout début de floraison. A l’abri du soleil, elles sont séchées. Les tiges contiennent une huile essentielle dont les principales composantes sont le thymol et le carvacrol, des tanins, des principes actifs amers, des saponines et divers antiseptiques végétaux.
En infusion à raison d’une cuillère à café pour une tasse d’eau trois fois par jour, le thym est un antitussif efficace. Il apaiserait également les crampes. Par ailleurs son activité antispasmodique est appréciée dans le traitement des troubles digestifs: ballonnements, digestion lente, renvois, flatulences… Aucune toxicité n’a été signalée à ce jour concernant le thym vulgaire, lorsqu’il est utilisé aux doses préconisées. Toutefois, l’usage de son huile essentielle ne doit pas se faire sans prescription médicale.
Pour la petite histoire, le thym est depuis l’Antiquité le symbole du courage. A l’époque des Croisades, les damoiselles offraient aux chevaliers des écharpes brodées d’abeilles voletant près d’une branche de thym.
La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, «un nombre relativement petit d’espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche.