











© Mikhailava Alesia/shutterstock.com
Toujours dominé par 4 marques, le marché des box minceur poursuit son marketing agressif à la télévision. En offrant de simplifier la vie de ses clients (avec livraison à domicile une fois par mois de menus tout prêts), elles convainquent de nombreuses femmes et hommes. Or ces « programmes » (les marques ne parlent pas de « régimes »), ne sont pas aussi idéaux que cela. La revue 60 millions de consommateurs pointe de nombreux bémols.
Le concept de la box minceur s’adresse à qui voudra bien l’acheter. Et c’est déjà un problème. En effet, s’il est parfois nécessaire pour la santé de perdre du poids, cela peut aussi avoir des effets délétères selon l’indice de masse corporelle (IMC) initial. Or les algorithmes des sites internet de ces produits proposent à tous les clients potentiels (majoritairement des femmes) de maigrir. Même lorsque celles-ci indiquent un IMC normal…
Autre souci : le contenu. Toutes les box minceur contiennent encore beaucoup de produits ultra-transformés. Ceux-ci « sont caractérisés par l’ajout d’ingrédients qu’on ne trouve pas dans nos cuisines, comme les additifs, utilisés pour restaurer des arômes, textures ou couleurs », rappellent les rédacteurs du magazine. « Généralement, ces aliments ont subi des procédés de transformation industriels très poussés, comme la cuisson-extrusion ou le soufflage. Les substances ajoutées peuvent aussi servir à limiter les quantités de « vrais » aliments, dans le but de réduire les coûts. » Sans compter que plusieurs travaux scientifiques ont révélé qu’une consommation régulière d’aliments ultra-transformés s’avère liée à un risque augmenté de cancers.
Même si votre désir est de perdre quelques kilos, ces programmes « présentent le défaut de tous les régimes qu’ils prétendent pourtant ne pas être », soulèvent aussi 60 millions. Ils n’offrent pas les apports nutritionnels nécessaires au quotidien pour un adulte. Avec 800 ou 1000 kcal par jour, les clients perdent du poids mais risquent rapidement de le regagner sans suivi nutritionnel. Le risque du yoyo est donc réel.
Source : 60 millions de consommateurs, Hors-Série, septembre-octobre 2020
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs sur le site et les pages les plus populaires.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.