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© Ersler Dmitry/shutterstock.com
Être vainqueur par K.O. signifie lors d’un combat de boxe qu’on a fait perdre son adversaire en lui assénant un coup suffisamment puissant pour qu’il ne puisse plus se relever durant au moins 10 secondes. Souvent, cela s’accompagne d’une perte de connaissance. Or, cette mise au tapis n’est jamais sans conséquence.
En effet, le traumatisme crânien associé au K.O. entraîne une commotion cérébrale. Celle-ci « se traduit par un comportement anormal, allant d’une simple confusion à la constatation de troubles de l’équilibre (KO postural) ou d’une perte de connaissance (KO cérébral) », décrit la Fédération française de Boxe.
Une commotion cérébrale peut entraîner une fracture osseuse, un saignement au niveau des membranes qui entourent le cerveau (les méninges), un œdème et/ou un hématome cérébral (contusion intracérébrale) voire, dans les cas les plus graves, une atteinte des neurones (lésions axonales diffuses). Celle-ci peut s’avérer mortelle.
A plus long terme, les conséquences d’un K.O. sont plus floues. Mais plusieurs études ont déjà pointé le risque accru de maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson ou celle d’Alzheimer. Un sur-risque de démence a aussi été observé.
A noter : La boxe n’est pas la seule discipline sportive à entraîner ces conséquences. Bien d’autres sports exposent à un risque élevé de choc violent à la tête, pouvant assommer le sportif. Citons le hockey, le football américain, le rugby, mais aussi le ski et les sports de glisse en général.
Source : Observatoire B2V des Mémoires – Fédération française de Boxe
Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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