BPCO : poser un diagnostic le plus tôt possible !

17 novembre 2009

Ce mercredi 18 novembre marquera la Journée mondiale de lutte contre la BPCO. Si la broncho-pneumopathie chronique obstructive – avec un nom pareil, pas étonnant qu’on l’appelle BPCO… – est peu connue, ses conséquences peuvent être dramatiques. Chaque année, elle provoque 16 000 décès en France. Pour la majorité des fumeurs !

Le problème avec la BPCO, c’est qu’elle évolue à bas bruit. Les premiers signes sont insidieux et trop souvent considérés comme « normaux », par les fumeurs. Une toux, un essoufflement léger, quelques crachats, une bronchite qui revient chaque hiver…

Et pourtant, il s’agit bien des symptômes de la BPCO. Car la maladie obstrue les bronches. Après quelques années la capacité respiratoire diminue. Lentement mais irrémédiablement, et les dégâts sont irréversibles. Impossible de revenir en arrière. Or sans prise en charge thérapeutique, sans sevrage tabagique, l’issue est toujours la même : une insuffisance respiratoire qui va condamner le malade à dépendre d’une oxygénothérapie. Sans oublier que la BPCO retentit sur tout l’organisme.

Il est donc vital de diagnostiquer le plus précocement possible la maladie BPCO. Car l’arrêt du tabac, associé à la mise en place d’un traitement, permet d’arrêter son évolution. Ainsi la maladie BPCO n’a-t-elle rien d’une fatalité… à condition de tout mettre en œuvre pour la détecter le plus tôt possible. C’est l’objectif que se sont fixés la Fédération française des Associations et Amicales des malades insuffisants ou handicapés respiratoires (FFAAIR) et le Comité national des maladies respiratoires, qui organisent une campagne de dépistage en 2010. Nous reviendrons très prochainement sur ce sujet. Pour davantage d’information sur la BPCO, consultez le site de la FFAAIR à www.ffaair.org.

  • Source : FFAAIR, octobre 2009

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