Sport et cycle menstruel : comment adapter son activité physique ?

09 mai 2025

Le sport est bon pour la santé. Chacune et chacun d’entre nous peut améliorer progressivement ses performances en s’entraînant, quelle que soit la discipline. Mais en tant que femme, il est important de ne pas négliger le facteur “cycle menstruel”. Explications.

Le cycle menstruel a un impact sur la vie quotidienne des femmes. Selon le moment du cycle, l’humeur et l’énergie notamment ne sont pas au même niveau. Il est donc essentiel d’en tenir compte, en particulier lorsque l’on pratique un sport. Y compris à haut niveau. C’est ce qu’ont montré plusieurs travaux récents, parmi lesquels le programme Empow’her, mené par Alice Meignié et Juliana Antéro à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep).

Ce travail a notamment permis d’en savoir plus sur la façon dont les différentes phases du cycle peuvent influencer les performances sportives. Pour ce faire, elles ont suivi 80 athlètes de haut niveau (en aviron, football, cyclisme, ski, escrime…) pendant six mois. État de forme, émotions, qualité du sommeil, données d’entraînement, symptômes menstruels… tout a été passé au crible. Résultat ? Pour 80 % des participantes, la phase folliculaire (du 1er au 14e jour du cycle, autour de l’ovulation) s’est avérée être celle où elles étaient le plus en forme et performantes. En revanche, la phase lutéale (juste avant les règles) pouvait s’accompagner de fatigue, de douleurs, de baisse de motivation.

Cela étant, chaque femme est différente. Certaines ne ressentent presque aucun impact de leur cycle. D’autres au contraire découvrent, parfois pour la première fois, à quel point leurs règles influencent leur forme physique ou mentale.

Comment faire ?

Vouloir progresser, c’est bien. Mais s’acharner malgré la fatigue, sauter des repas, s’entraîner tous les jours sans récupération, c’est contre-productif. Non seulement cela épuise mentalement, mais cela peut aussi perturber le cycle menstruel, voire provoquer un syndrome de déficit énergétique.

La clé, ce n’est pas d’arrêter de s’entraîner pendant les règles, mais d’adapter l’intensité à son état physique et émotionnel. Si vous êtes en forme, c’est parti pour une séance intense. Si vous êtes fatiguée, ce n’est pas un échec de ralentir. Le repos fait partie de la progression.

  • Source : Insep – site de June Lancry, coach sportive

  • Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

Destination Santé
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