Bronchiolite : aux parents de penser prévention

28 novembre 2003

Voici revenue la “saison” des bronchiolites. Ainsi le ministère de la Santé et l’Institut national de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES) viennent-ils de lancer une campagne de prévention, ciblée sur des recommandations à l’usage des parents.

La bronchiolite aiguë est une infection respiratoire virale, épidémique, et saisonnière. Elle touche surtout les nourrissons, et débute généralement à la mi-octobre pour atteindre un pic en décembre. Et la période dangereuse se termine à la fin de l’hiver, entre mi-février et mars. Et ce n’est pas rien : près de 460 000 nourrissons sont touchés en France chaque année.

Le virus se transmet par la salive, qu’elle soit véhiculée par des bisous, des éternuements ou la toux. Le matériel souillé, des mains mal lavées sont aussi des vecteurs reconnus. C’est ainsi qu’un simple rhume, chez un enfant ou un adulte, peut être à l’origine d’une bronchiolite chez un nourrisson.

Quelques gestes de prévention suffiraient à diminuer le nombre de cas. Aux parents d’y veiller, aux grands-parents – et aux nounous et autres Tatis – de s’y former et de s’y tenir : lavage fréquent des mains à l’eau chaude et au savon ; nettoyage – et non pas un simple essuyage… – des objets et des surfaces du pèse-bébé, de la table à langer. Et cela aussi bien à la crèche qu’à domicile. Autre base incontournable : procéder à un lavage régulier des fosses nasales avec du sérum physiologique.

Si vous êtes enrhumé, évitez d’embrasser votre enfant sur le visage. En famille n’échangez pas les biberons, sucettes et autres couverts. Enfin, en automne et en hiver, fuyez les lieux enfumés… Vous retrouverez les conseils de prévention de l’INPES dans la salle d’attente de votre généraliste ou de votre pédiatre.

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