











Accueil » Santé Publique » Travail » Burn-out : les urgentistes en première ligne
Ce constat préoccupant ressort de l’étude Santé Et Satisfaction des Médecins Au Travail (SESMAT) publiée au Royaume-Uni dans les colonnes de l’Emergency Medicine Journal. L’enquête a été réalisée en ligne, auprès de 3 000 professionnels de la santé en France, dont 538 urgentistes. Les réponses ont montré que la prévalence du burn-out est légèrement plus élevée chez ces derniers : 51,5% contre 40% pour l’ensemble des professionnels de santé.
Epuisement professionnel, dévalorisation personnelle, sentiment de frustration… Le burn-out traduit à la fois le degré d’usure professionnelle de l’individu, et le processus qui l’a conduit à cet état. Ainsi les urgentistes déplorent-ils tout à la fois « la mauvaise qualité des relations de travail en équipe, et leur difficulté à ménager un équilibre entre vie personnelle et professionnelle. » Leur très haut degré d’implication personnelle et émotionnelle, associé à cette carence de travail collectif, multiplieraient par 5 le risque de burn-out.
Circonstance aggravante, ces professionnels qui pratiquent dans des conditions de stress permanent peineraient à concilier leur activité avec une hygiène de vie minimale. Les auteurs soulignent ainsi qu’ils auraient tendance à fumer davantage, et à manger de manière moins équilibrée.
Source : Emergency Medicine Journal, 1er décembre 2010
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.