C’est peut-être un infarctus ? Un numéro, le 15

18 janvier 2006

Plus de 7 500 spécialistes sont réunis à Paris jusqu’à samedi, pour les XVIes Journées européennes de la Société française de Cardiologie. Au coeur de leurs préoccupations, aider le patient à mieux reconnaître les signes d’alerte cardiaque.

Entre 120 000 et 180 000 infarctus surviennent chaque année en France. Comme le soulignent les cardiologues, “Il faut absolument sensibiliser le public à la marche à suivre en cas de symptômes suggestifs d’infarctus“. En présence par exemple, de picotements dans le bras gauche ou le sternum.

Dans ce cas, appelez sans attendre le 15 ou depuis un téléphone mobile, le 112. C’est le numéro d’urgence européen. Malheureusement, ce réflexe “urgence” est loin d’être général. Moins d’un patient sur deux suivrait ce circuit court. Or le recours au médecin traitant multiplie par 3 le délai avant l’arrivée à l’hôpital. Et même -c’est un comble !- par 6 lorsque c’est un cardiologue qui est appelé !

Résultat, la moitié seulement des malades est hospitalisée moins de 4 heures après le début des symptômes, dont un quart dans les deux premières heures. Les cardiologues insistent : “le délai d’appel aux services médicaux d’urgence conditionne la taille de l’infarctus et donc le risque de décès et l’étendue des séquelles“.

  • Source : Société française de Cardiologie, janvier 2006

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