











Les mêmes effets entraînant les mêmes causes, la « libération » des femmes les exposerait aux mêmes problèmes de santé que leurs compagnons. On savait déjà que le nombre des tumeurs bronchiques connaissait aujourdhui chez les femmes une augmentation quon attribue à la vogue du tabagisme féminin apparue dans les années 70. Mais daprès une étude britannique récente, les femmes qui ont des responsabilités professionnelles seraient également exposées… à lalopécie de type masculin, une maladie jusque là exclusivement réservée aux hommes.
Daprès notre confrère en effet, parmi 800 femmes « à responsabilités » qui ont été interrogées sur ce point 30% souffriraient de cette calvitie progressive. Cette perte de cheveux serait due, comme pour les hommes, à la suractivité dune enzyme qui produirait en quantités trop importante une substance, la dihydrotestostérone ou DHT. La DHT réduirait alors la durée du cycle de vie des cheveux, entraînant une perte progressive des cheveux.
Laffaire est sérieuse. Les hommes sont nombreux à mal supporter la calvitie, même si certains se consolent avec la réputation de virilité qui – dailleurs sans fondement réel – accompagne parfois cette maladie. On comprendra en revanche que les femmes concernées en soient encore plus affectées. Ainsi le Sunday Times fait-il valoir que 75% dentre elles sestiment moins séduisantes. Il semblerait même que 20% envisagent de réduire leur activité sexuelle. Mais pas de cesser de travailler ni même de changer demploi…
Source : Sunday Times, 2 novembre 1997
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