Canc’Air, pour mieux comprendre les cancers liés à la pollution de l’air

23 mars 2016

Qu’ils soient physiques, chimiques ou biologiques, les agents environnementaux seraient impliqués dans la survenue d’au moins 9 types de cancers. Pour mieux prévenir et améliorer la prise en charge de ceux liés à la pollution de l’air, la Fondation ARC mise sur Canc’Air. De quoi s’agit-il ?

C’est un appel à projet lancé en 2015 afin d’étudier la survenue de cancers liés à l’exposition à des polluants atmosphériques. La fondation ARC vient de sélectionner quatre équipes françaises qui conduisent des travaux sur l’épidémiologie des cancers et l’exploration des mécanismes de la cancérogénèse.

Au total, 3,6 millions d’euros sont donc engagés auprès des 4 travaux suivants :

  • L’observatoire OCAPOL (Villejuif) qui croise les données de santé de 200 000 personnes et celles relatives à leur lieux d’habitation. En lien avec la carte des polluants atmosphériques ;
  • L’étude du Dr Pascal Guénel (Villejuif) sur le lien entre pollution atmosphérique et risque de cancer du sein ;
  • L’étude Genexposomics, dirigée par le Pr Paul Hofman (Nice) sur l’interaction entre l’exposition aux polluants de l’air et les facteurs de prédisposition génétiques individuels ;
  • L’étude du Dr Béatrice Fervers (Lyon) sur les liens entre l’exposition aux perturbateurs endocriniens et le développement des cancers du sein.

« La prévention des cancers est, pour nous, un axe stratégique de recherche important », conclut Axelle Davezac, directrice générale de la Fondation ARC. « On sait que 40% des cancers pourraient être évités, selon les estimations établies par l’OMS en 2012. Mais pour prévenir, il faut comprendre ».

  • Source : Fondation ARC, 18 mars 2016

  • Ecrit par : David Picot – Validé par : Dominique Salomon

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