Cancer : à la découverte de l’immunothérapie
12 septembre 2019
Ci-Photos/shutterstock.com
De plus en plus utilisée dans la prise en charge des cancers, l’immunothérapie reste une option thérapeutique peu connue des Français. Seuls 11% d’entre eux associent ce traitement aux cancers. C’est cette méconnaissance qui a motivé Bristol-Myers Squibb (BMS), entreprise pionnière dans le domaine de l’immunothérapie du cancer, à proposer une expérience immersive inédite pour mieux comprendre ce dont il s’agit.
Mélanome, carcinome à cellules de Merkel (des formes de cancers de la peau), certains types de cancer du poumon, du rein, de la tête et du cou (de la sphère ORL) ou encore lymphome de Hodgkin (cancer du sang) : la révolution de l’immunothérapie gagne du terrain. Elle élargit ainsi le champ thérapeutique, aujourd’hui composé de la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et des thérapies ciblées. Les médecins peuvent l’utiliser seule ou en association avec les autres stratégies thérapeutiques.
Stimuler le système immunitaire
Les cellules cancéreuses détiennent un redoutable pouvoir, celui d’endormir notre système immunitaire. Sans oublier leur capacité à le tromper en lui faisant croire qu’elles ne représentent pas de danger. L’immunothérapie vise donc à inverser ce rapport de force. Plutôt que de s’attaquer directement aux cellules cancéreuses comme le font la radiothérapie, les chimiothérapies et les thérapies ciblées, elle va re-stimuler nos défenses immunitaires.
Favoriser la recherche
La moitié des Français ne sait pas ce qu’est l’immunothérapie. Seulement 11% l’associent à la prise en charge des cancers. Ainsi du 18 au 21 septembre, à l’initiative de Bristol-Myers Squibb, un dôme monumental sera installé sur le parvis de la gare Saint-Lazare à Paris. Vous pourrez y découvrir de manière très simple et ludique le système immunitaire, son fonctionnement et celui de l’immunothérapie. Cette campagne d’information se déclinera aussi sur la toile via le site www.explore.bms.com.
A chaque passage sous le dôme, un euro sera reversé pour le développement de la recherche fondamentale. Il en est de même pour chaque mention du hashtag #ExploreForCancer sur les réseaux sociaux. La plateforme de l’Institut Curie dirigée par Céline Vallot bénéficiera de ce soutien. Objectif affiché, atteindre 100 000 euros. « Ce financement nous permettra d’accélérer nos recherches en cellule unique », explique la scientifique. « En clair, nous travaillons aujourd’hui sur la possibilité d’analyser chaque cellule des tumeurs individuellement et non de manière globale. A terme, nos travaux pourront déboucher sur de nouvelles approches thérapeutiques encore plus fines, adaptées à chaque patient ».
Mettre en lumière les cancers de la tête et du cou
A l’occasion de cette campagne, l’association de patients Corasso, créée en 2014 et dédiée aux cancers tête et cou, fera de la pédagogie et de la prévention, comme l’explique Sabrina Le Bars, vice-présidente de l’association. « Notre priorité, c’est de soutenir et informer les personnes touchées par les cancers tête et cou, qui regroupent l’ensemble des tumeurs affectant la sphère ORL et maxillo-faciale ainsi que les voies aérodigestives. Ce sont des cancers peu connus et stigmatisants. Faire évoluer le regard sur les personnes qui en sont atteintes passe par la sensibilisation du public ».
Les cancers ORL sont majoritairement provoqués par le tabac et l’alcool. Sans oublier les infections persistantes par le papillomavirus (HPV), qui font partie des infections sexuellement transmissibles les plus fréquentes dans le monde. Les virus HPV ont été identifiés plus récemment comme étant responsables de certains cancers de l’oropharynx et de la cavité buccale. Quant aux tumeurs rares, les causes restent à identifier. Rappelons que l’immunothérapie peut dorénavant être proposée pour traiter les cancers de la tête et du cou.
En savoir plus :
– http://explore.bms.com
– https://vaincrelecancer.curie.fr
– https://corasso.org/
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Source : Enquête en ligne Ipsos pour Bristol-Myers-Squibb, réalisée du 21 au 25 juin 2019 auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 Français de 18 ans et plus - Interview de Céline Vallot, 9 juillet 2019
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Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : Vincent Roche