











Selon la Fédération nationale des Centres de Lutte contre les Cancers, « ce cancer est particulièrement présent en milieu rural, où l’intoxication par alcool et tabac est retrouvée dans plus de 80 % des cas, ces deux toxiques potentialisant leurs effets cancérogènes. » D’autres facteurs, comme des carences en vitamines, une hygiène bucco-dentaire défaillante sont souvent évoqués par les spécialistes.
Ce cancer peut se manifester par une gêne à la déglutition, ou dysphagie. Elle peut à son tour provoquer « une réduction de l’alimentation et un amaigrissement. Plus rarement l’attention est attirée par des hémorragies, de la toux, une modification de la voix, des douleurs dans la poitrine ou des ganglions à la base du cou ».
Une endoscopie sera nécessaire pour poser le diagnostic. Quant au traitement, il repose principalement sur la chirurgie qui consiste à retirer la lésion. « Elle peut être associée à la radiothérapie ou à la chimiothérapie, pour diminuer le risque de récidive ou d’évolution à distance, mais elle n’est possible que chez 20 % des patients ».
Les autres malades pourront bénéficier de traitements dits « conservateurs », consistant à détruire la tumeur en place par radiothérapie. Malgré les progrès réalisés ces dernières années, le cancer de l’œsophage conserve un pronostic sévère. « Les chances de survie sont de une sur deux à un an, une sur cinq à deux ans et une sur vingt à cinq ans. »
Source : La Ligue contre le Cancer, Fédération nationale des Centres de Lutte contre les Cancers
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