Cancer de la prostate : l’espoir d’un diagnostic plus précoce…

07 décembre 2001

Une équipe de l’université Johns Hopkins à Baltimore a mis au point un nouveau test qui suscite de réels espoirs pour le diagnostic et le dépistage des cancers prostatiques.
Tout est parti de la découverte, en 1994, qu’une mutation génétique provoquée par ces cancers entraîne la formation d’une enzyme spécifique, la glutathion-S-transferase ou GSTP1. Des chercheurs de la Johns Hopkins University, à Baltimore, viennent de démontrer que le gène responsable de ce phénomène est inactivé lorsque se produisent des réactions chimiques de méthylation, elles-mêmes caractéristiques des cancers prostatiques.

Un marqueur génétique tel que le GSTP1, souvent présent dans des cancers de la prostate à un stade précoce, pourrait améliorer le diagnostic de ces cancers dans l’avenir. Il nous aiderait aussi à mettre en place une prise en charge plus rapide “, explique le Dr David Sidransky, coordinateur de cette étude.

Les auteurs reconnaissent toutefois que ces résultats sont encore préliminaires. Ils doivent être confirmés sur un plus grand nombre de patients mais l’enjeu est d’importance. Le cancer de la prostate est en effet le plus fréquent des cancers masculins après 50 ans. Avec le cancer broncho-pulmonaire, il représente la deuxième cause de décès par cancer. Chaque année, en France, il tue plus de 9 000 victimes !

  • Source : Journal of the National Cancer Institute, 21 novembre 2001

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