











L’Association française d’Urologie (AFU) s’étonne « que certains évoquent le risque de ‘surdiagnostic’ du cancer de la prostate». Elle renouvelle donc ses recommandations en matière de dépistage, lequel doit être annuel chez les hommes de plus de 50 ans.
Ce dernier repose sur un toucher rectal et le dosage du PSA. En l’absence de données épidémiologiques suffisantes et validées, l’AFU ne recommande pas « de dépistage systématique de masse, comme cela se fait pour le cancer du sein ».
Ses responsables rappellent par ailleurs que « la politique volontariste menée depuis plus de 10 ans en faveur du dépistage individuel (a permis) une diminution drastique des formes métastatiques au diagnostic ». Un cancer de la prostate dépisté à un stade précoce offre au patient 95% de chances de guérison. Alors qu’à l’inverse, le pronostic d’un cancer diagnostiqué au stade métastatique est toujours péjoratif. Alors à la rentrée, pensez donc dépistage !
Source : AFU
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