











Selon ses promoteurs qui ont publié une étude portant sur 773 patients de 50 à 75 ans, le dosage biologique du PSA libre circulant dans le sang « pourrait éviter jusquà 200.000 biopsies prostatiques chaque année aux Etats-Unis ». Le PSA est un antigène qui reflète lactivité du tissu prostatique. Cest un indicateur de lévolution dun cancer prostatique, et plus encore un bon outil dévaluation dun traitement. Mais on ne peut aujourdhui lutiliser seul, à des fins diagnostiques avec un coefficient suffisant de sécurité. Le dosage du PSA libre, auquel font référence le Dr Alan Partin et ses confrères de luniversité Johns Hopkins, consiste à doser uniquement le PSA qui nest pas lié à dautres protéines dans le sérum. Et cette technique, utilisée chez des hommes dont le taux de PSA est considéré comme limite mais dont la prostate présente un toucher et un volume normaux, aurait permis de détecter des cancers sans recourir à la biopsie.
« Le taux de PSA libre est abaissé chez les patients cancéreux alors quil est au contraire augmenté chez les sujets qui ne sont pas malades ou qui souffrent dune hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) », précise le Dr Partin. « Ce nouveau test fournit une réponse fiable pour les patients qui se trouvent dans la zone intermédiaire où la mesure classique du PSA ne permet pas de répondre catégoriquement, et surtout de prendre à bon escient la décision de ne pas effectuer de biopsie prostatique ». Pour bénigne quelle soit, cette intervention est en effet inconfortable et surtout génératrice danxiété dans lattente des résultats.
Source : JAMA, 20 mai 1998
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