Cancer de la vessie : l’espoir au terme de l’essai…

29 mars 2004

Chaque année en France, plus de 10 000 hommes et femmes sont frappés par un cancer de la vessie. Le tabac en est l’un des principaux responsables. Le traitement ? Il repose notamment sur la chirurgie, aux conséquences souvent très lourdes.

Il n’est ainsi pas rare que la vessie soit retirée. La prostate chez l’homme, l’utérus et les ovaires chez la femme peuvent également être ôtés. L’arrêt du tabagisme représente ensuite, l’unique moyen pour que les malades retrouvent un niveau de risque identique à celui des non-fumeurs.

Dans ce contexte, un essai de phase II/III qui doit débuter prochainement en Allemagne, en Belgique, en France et au Luxembourg revêt une importance toute particulière. L’évaluation portera sur le Bexidem un produit de thérapie cellulaire issu donc, des biotechnologies.

Au cours de la phase II destinée à évaluer l’efficacité du médicament, la moitié des patients recevra du Bexidem. L’autre moitié se verra administrer du BCG, le produit standard utilisé dans le traitement des cancers superficiels de la vessie. Une analyse auprès de 138 patients permettra de définir le nombre exact de patients susceptibles d’être inclus dans la phase III.

Les dirigeants d’IDM, la société de biopharmacie à l’origine de cet essai, confirment avoir reçu l’approbation des agences réglementaires du médicament, en France comme dans les autres pays concernés. Ainsi que celle du Comité consultatif de Protection des Personnes dans la Recherche biomédicale (CCPPRB) de l’hôpital Necker à Paris, où exerce le Pr Nicolas Thiounn, instigateur et coordonnateur de cette étude pour la France.

  • Source : IDM, 23 mars 2004

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