Cancer du col de l’utérus : le vaccin et… le frottis

24 avril 2013

Le frottis, c’est tous les 3 ans à partir de 25 ans ©Phovoir

Chaque année en France, le cancer du col de l’utérus touche près de 3 000 femmes. Il est également à l’origine de 1 000 décès. L’Institut national du Cancer (InCa) rappelle qu’il existe deux leviers efficaces et complémentaires pour s’en protéger : la vaccination et le dépistage par le frottis.

« La vaccination contre certains papillomavirus humain (HPV), responsables de la majorité des cancers du col de l’utérus, est un réel progrès dans la prévention de ce cancer », indique l’InCA. Pourtant, moins d’un tiers des adolescentes françaises est aujourd’hui correctement vacciné avec les trois doses nécessaires. Jusqu’à présent recommandée à partir de 14 ans, la vaccination est, depuis avril 2013, proposée dès l’âge de 11 ans. « Cette modification permet de profiter du rendez-vous vaccinal prévu pour le rappel DT-Polio, entre 11 et 13 ans, pour évoquer la vaccination HPV ».

Mais la vaccination ne protège pas contre tous les types de HPV oncogènes. Elle ne prévient pas totalement contre les risques de cancer et ne dispense pas d’un dépistage régulier par frottis. « Ce dernier permet de détecter des lésions précancéreuses et cancéreuses du col et ainsi de soigner plus précocement ce cancer, voire d’éviter son apparition », insiste l’InCa.Il est recommandé tous les 3 ans, à toutes les femmes à partir de 25 ans et jusqu’à 65 ans, qu’elles soient vaccinées ou non.

Pour davantage d’informations, consultez le site de l’INCa : www.e-cancer.fr.

Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet – Edité par : David Picot

  • Source : InCA, 18 avril 2013

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