











Les laboratoires Roche ont rendu publics les premiers résultats de l’étude Edifice 2 sur le dépistage en France du cancer du côlon. Des résultats globalement encourageants, même si beaucoup trop de Français hésitent encore à se faire dépister… surtout à cause des retards accumulés par notre pays en la matière.
L’enquête téléphonique réalisée par TNS-Sofrès a porté sur 1 801 personnes de 40 à 85 ans. Six cents médecins généralistes ont parallèlement été interrogés. L’objectif était de mieux cerner le comportement des Français face au dépistage de trois cancers particulièrement mortels : ceux du côlon, du sein et de la prostate. Les résultats publiés se limitent au cancer du côlon.
Au 9 janvier 2008, près de 40% des 50-74 ans interrogés ont déclaré s’être fait dépister pour un cancer colorectal. Soit une progression de 13 points en 3 ans, puisqu’ils n’étaient que 25% en 2005. Une progression qui de surcroît, se vérifie « quels que soient l’âge et le sexe (…) des personnes interrogées ».
En revanche, un décalage est apparu entre le niveau de connaissance des Français sur la maladie, et leur engagement effectif à franchir le pas du dépistage. Pour 9 Français interrogés sur 10 en effet, le dépistage augmente les chances de guérison… Mais paradoxalement, les deux-tiers des 50-75 ans ont déclaré n’avoir jamais procédé à aucun test. Plus inquiétant encore, ils sont 40% à affirmer qu’« ils n’ont pas l’intention de le faire prochainement ». Cherchez l’erreur…
Source : Roche, 11 mars 2008
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