











Et même un sacré retard, puisquils ont mis pratiquement 30 ans avant dadopter les techniques du vieux continent. Ils sont aujourdhui convaincus et mettent les bouchées doubles ! « La laryngectomie partielle (SCPL) peut être tout aussi efficace que la laryngectomie totale. Et ceci (tout en offrant au malade) une très nette amélioration de sa qualité de vie. » Dans le dernier numéro de Laryngoscope, une revue spécialisée doutre-atlantique, le Dr Gregory Weinstein de la Penns University, à Philadelphie, plaide ainsi pour cette technique développée en Europe en 1959.
La SCPL est une vieille connaissance. Elle consiste à retirer jusquà 75% du pharynx et à reconstruire le reste, ce qui permet au malade de conserver une élocution très améliorée. Et surtout de vivre sans une trachéotomie permanente !
Lintérêt du travail publié par Weinstein nest évidemment pas dans le fait que nos cousins américains redécouvrent ainsi la roue. Il est plutôt dans la reconnaissance des bienfaits dont cette approche permet de faire bénéficier les patients. Comme le souligne lauteur, ces derniers peuvent sexprimer sans le secours daucune prothèse.
Cette autonomie préservée a des incidences multiples. Ainsi Weinstein reconnaît-il « que labsence de ces appareillages constitue un plus très réel en termes de qualité de vie, détat général, de vitalité et même de stabilité émotionnelle. » Lesquels se trouvent ipso facto érigés en droits du malade, puisquil est « crucial que le public soit informé que cette option est accessible. »
Source : Laryngoscope, février 2001
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.