











En France, l’Institut national de la Santé et de la Recherche médicale (INSERM) rappelle que le cancer du pancréas « est difficile à soigner, et (que) son pronostic est sombre. Le taux de survie à 5 ans suivant le diagnostic est inférieur à 5% pour l’ensemble des malades, (et n’excède pas) 10% à 30% chez ceux dont la tumeur était opérable au moment du diagnostic ». Ainsi la surmortalité est-elle due en partie, au caractère trop tardif du diagnostic.
Détecter la maladie à temps, pour mieux la prendre en charge
Des chercheurs de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) ont comparé la flore bactérienne présente dans les sécrétions salivaires de 10 patients atteints d’un cancer du pancréas, et de 10 volontaires en bonne santé. Ils ont ainsi observé des différences significatives dans la composition de ces prélèvements. C’est ainsi qu’une espèce comme Granulicatella adiacens est particulièrement présente chez les patients souffrant d’un cancer. En revanche, des bactéries comme – Neisseria elongata et Streptococcus mitis – y ont été bien moins nombreuses que chez les volontaires du groupe « contrôle ».
Ces résultats, confirmés après un élargissement de la cohorte à 56 sujets, posent la question de savoir si Granulicatella adiacens peut être impliquée dans la survenue d’un cancer du pancréas. « Il est encore difficile de le savoir », reconnaissent les chercheurs, qui devraient poursuivre leur travail sur une cohorte plus large
Source : Journal GUT, 12 octobre 2011
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