Cancer du poumon : le scanner plutôt que la radio !

27 septembre 2005

Pour dépister un cancer bronchique, il semble que le scanner soit le meilleur choix technique. C’est en tout cas la conclusion principale de la vaste étude française Dépiscan qui visait justement à évaluer différentes stratégies de diagnostic.

Avec 28 000 nouveaux cas chaque année, le cancer bronchique se situe au quatrième rang des maladies tumorales en France. Il est précédé en cela par les cancers du sein, de la prostate et du côlon. Pourtant avec 27 000 morts par an, il représente la première cause de mortalité par cancers. En effet, malgré d’indéniables progrès dans la prise en charge, le taux de survie à 5 ans reste inférieur à 15%. Trop souvent, le cancer bronchique est diagnostiqué à un stade avancé, au-delà de tout recours thérapeutique.

Mais l’arrivée de nouvelles technologies d’imagerie, comme le scanner hélicoïdal, paraît susceptible d’améliorer les possibilités de traitement voire de guérison. Les premiers résultats de Dépiscan, présentés aux Entretiens de Bichat, confirment la plus grande sensibilité du scanner par rapport à la radiographie.

  • Source : Entretiens de Bichat, Paris, 12-17 septembre 2005

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