Cancer du poumon : une étude capitale pour cibler le dépistage

04 novembre 2002

Un scanner ou une radio ? Le choix technique en matière de dépistage du cancer du poumon est au centre de Dépiscan, l’étude multicentrique française qui vient de démarrer.
Et c’est sur 14 hôpitaux et sur les 130 médecins généralistes du réseau Sentinelle coordonné par le Pr Antoine Flahault, qu’elle repose. Ainsi 1 000 malades fumeurs seront-ils inclus, hommes ou femmes de plus de 50 ans et de moins de 75 ans. Si l’étude répond aux critères de faisabilité et si un financement ultérieur est trouvé, elle pourrait idéalement s’étendre à 40 000 personnes, en collaboration avec d’autres pays européens et les Etats-Unis.

Il s’agit d’un travail d’importance. Aucune étude dans le monde n’a encore démontré l’efficacité de stratégies de diagnostic précoce par la radiographie pulmonaire. Mais l’arrivée de nouvelles technologies d’imagerie médicale comme le scanner hélicoïdal semble susceptible d’améliorer les possibilités de traitement voire de guérison. L’étude Dépiscan devrait donc contribuer à évaluer l’efficacité des deux méthodes de dépistage placées en concurrence.

En France, 25 000 nouveaux cas de cancer broncho-pulmonaire sont recensés chaque année. Seuls 12% survivent à 5 ans. Et dans 90% des cas, c’est la fumée de tabac qui est à l’origine de ces cancers…

  • Source : Impact Médecine, n°13 p. 14

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